Le Sauveur des Mayas

Récemment, en regardant un documentaire sur l’exploration des cénotes, des grottes remplies d’eau au Mexique, les plongeurs apnéistes indiquaient avoir découvert des ossements humains au fond des ces cavités millénaires très peu visités. L’explication donnée par l’un des gardiens spirituels des cenotes, c’est que les Mayas, habitants originels de cette zone géographique, offraient régulièrement une vie en sacrifice dans les cenotes, et ensuite ils se retrouvaient dans leur temple pour témoigner et exprimer leur reconnaissance pour cette vie offerte en sacrifice pour la communauté.

Pendant que le plongeur l’écoutait religieusement, j’ai réalisé quelque chose d’évident: aucun peuple, aucune culture, aucun groupuscule ne peut prétendre ignorer la signification du sacrifice de Jésus à la croix, ni pourquoi le monde entier en avait besoin, ni pourquoi aujourd’hui encore ce sacrifice est l’objet d’un témoignage et d’une reconnaissance de la part des Chrétiens, les « temples » de l’Esprit de Jésus. Il y a en effet une résonance profonde, inscrite dans l’ADN de chaque être humain sur Terre, qui comprend cela. Lisons ensemble Jean 11:49-50.

“L’un d’eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit: Vous n’y entendez rien; vous ne réfléchissez pas qu’il est dans votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas.”

La particule « l’un d’eux » précédant le nom de Caïphe fait référence au groupe de personne qui voulait mettre fin au ministère de Jésus. Les autres membres de ce conciliabule étaient encore en mode « Que ferons-nous? », mais c’est le souverain sacrificateur qui a émis le premier l’idée de faire tuer Jésus. Caïphe n’était pas exactement ce qu’on peut appeler un bon chrétien. Et pourtant, il était le premier à avoir compris et expliqué l’avantage du sacrifice de Jésus. Et la Bible précise: « Or, il ne dit pas cela de lui-même ».

Le sacrifice de la croix ne concerne pas seulement le peuple juif dont Jésus était physiquement issu. C’est pour cela qu’au-delà des dialectes, des langues, des cultures, des pratiques ancestrales, cet acte majeur de l’histoire de l’Humanité est compris par tous les peuples de la Terre, même par les Mayas, pour lesquels Jésus a aussi donné sa vie.

“Et ce n’était pas pour la nation seulement; c’était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés.”

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